Saturday, June 26, 2010

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La Grèce pourrait vendre des îles pour renflouer sa dette

Mots clés : Crise grecque, GRECE, Georges Papandreou, Schlarmann Josef, Private Islands Online

Par Isabelle de Foucaud
25/06/2010 | Mise à jour : 16:16
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Port de l'île de Mykonos. Crédits photo : DR.
Port de l'île de Mykonos. Crédits photo : DR.

Une partie de l'île de Mykonos, l'une des plus grandes destinations touristiques de la Grèce, serait l'un des sites à céder, selon le Guardian ce vendredi.

L'idée allemande a, semble-t-il, fait son chemin. Selon le journal britannique The Guardian ce vendredi, la Grèce se préparerait à mettre en vente ou en location de longue durée certaines de ses 6000 îles en Méditerranée, afin de soulager ses finances. «La Grèce possède des bâtiments, des entreprises et des îles inhabitées, qui pourraient tous être utilisés pour résorber la dette», avait suggéré le député allemand Josef Schlarmann dans une interview au quotidien Bild en mars dernier.

Aujourd'hui, seulement 227 des îles grecques sont habitées, remarque le Guardian. La Grèce est donc assise sur une manne financière potentiellement gigantesque, à en croire le site internet Private Islands Online, qui évalue le prix de certaines de ces petites îles à environ 2 millions d'euros.

Selon le journal britannique, la Grèce envisagerait notamment de vendre une partie de l'île de Mykonos, l'une des destinations les plus touristiques du pays. L'Etat grec, qui possède un tiers de cette partie de l'île, se serait mis en quête d'un acheteur qui devrait investir des fonds dans la création d'un immense complexe touristique de luxe, a expliqué une source proche du dossier au Guardian.

Développer les infrastructures

L'île de Rhodes, dans la mer Egée, attise par ailleurs les convoitises de milliardaires russes et chinois en quête de propriétés au soleil, rapporte le journal. Roman Abramovich, oligarque russe propriétaire du club de football londonien Chelsea, souhaiterait y investir, croit savoir le Guardian. Pour la Grèce, ces cessions ne l'aideraient pas seulement à renflouer ses comptes. De nombreuses îles souffrent d'un manque d'infrastructures, faute d'investissements, estime le quotidien britannique.

Le scénario allemand avait pourtant été immédiatement rejeté par le premier ministre grec Georges Papandréou, lors d'une visite à Berlin. «Je pense qu'il y a des solutions plus créatives pour prendre en charge le déficit [budgétaire] que de vendre les îles grecques», avait-il lancé. Depuis lors, la Grèce a du faire appel à l'Union européenne et au Fonds monétaire international (FMI), qui ont mis en place un mécanisme de soutien d'un montant global de 110 milliards d'euros. Un plan d'aide qui n'a pas été consenti sans garantie de la part d'Athènes.

La Grèce reste pourtant sous pression. Malgré le plan d'austérité sans précédent annoncé par le gouvernement fin avril, l'agence de notation Moody's a rétrogradé la note souveraine du pays de quatre crans mi-juin, estimant que la situation macroéconomique de la Grèce restait «risquée».

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Sunday, June 20, 2010

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Une start-up américaine veut révolutionner l'énergie

Mots clés : pile à combustible, bloom box, San Jose, John Donaho, K.r. Sridhar, bloom energy, Google, eBay

Par Benjamin Ferran
12/03/2010 | Mise à jour : 16:59
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Bloom energy promet d'alimenter les entreprises et les foyers en électricité à moindre coût, grâce à une mystérieuse boîte. eBay, un de ses premiers clients, est enthousiaste.

Depuis plusieurs mois, Google, Fedex et Wal-Mart et une vingtaine d'entreprises américaines testent une nouvelle source d'énergie fiable et peu polluante, qui leur aurait fait économiser des centaines de milliers de dollars sur leurs factures électriques. Mercredi, une start-up américaine de la Silicon Valley, Bloom Energy, doit lancer publiquement cette invention depuis les locaux d'eBay, un autre de ses clients, en présence de l'ancien secrétaire d'État américain Colin Powell, membre de son conseil d'administration, et d'une figure de «premier plan» de la Californie, qui pourrait être le gouverneur Arnold Schwarzenegger.

Un de ces cubes permettrait de fournir de l'énergie à un foyer européen.
Un de ces cubes permettrait de fournir de l'énergie à un foyer européen.

À quelques heures de cette présentation, Bloom energy suscite déjà sur Internet un vif intérêt teinté de soupçon, tant ses développements ont été menés jusqu'alors dans le plus grand secret. Dans un reportage de l'émission 60 Minutes, diffusé dimanche sur CBS, le fondateur de l'entreprise, K.R. Sridhar, raconte avoir d'abord mis au point pour la Nasa un système pour produire de l'oxygène sur Mars, avant de se servir de ses avancées pour travailler sur la production d'électricité. Il a alors conçu un système capable d'alimenter toute l'année un foyer ou une entreprise sans être relié au circuit électrique, grâce à une mystérieuse boîte - une «Bloom Box» - que l'on installerait dans son jardin.

À première vue, le procédé n'a cependant rien de révolutionnaire. La «Bloom box» a toutes les caractéristiques d'une pile à combustible, une méthode de production de l'électricité sur laquelle des recherches sont menées depuis le XIXème siècle. L'électricité est générée grâce à une réaction chimique entre un hydrocarbure (gaz ou biogaz) et de l'oxygène. Hydrocarbure et oxygène arrivent de chaque côté de fines plaques de céramiques, recouvertes d'une encre «secrète», séparées par un alliage métallique peu coûteux et empilées dans de petits cubes. Une soixantaine de ces cubes permettraient d'alimenter un magasin Starbucks en électricité.

Des doutes sur le rendement et le prix

Dans le reportage de 60 Minutes, le président d'eBay John Donahoe, visiblement conquis, explique que les «Bloom box» installées il y a neuf mois assurent déjà l'alimentation électrique de la moitié du campus à San Jose, et sont bien plus efficaces que les panneaux solaires installés sur le toit de ses immeubles. Ce témoignage enthousiaste n'a cependant pas suffi à dissiper la méfiance de certains experts, qui doutent du rendement énergétique de ce type d'alimentation. Pour ne rien arranger, ces boîtes vendues entre 700.000 et 800.000 dollars pièce sont très chères, même si des subventions de l'État de Californie pour les énergies vertes, couplées à des réductions d'impôts fédérales, permettent d'en abaisser le prix. Leur durée de vie reste aussi inconnue.

D'ici cinq à dix ans, Bloom energy souhaiterait pourtant adapter sa pile à combustible aux foyers, à un prix inférieur à 3.000 dollars. Et s'adresser aussi aux pays en voie de développement, dont le réseau électrique est encore peu dense. Pour atteindre cet objectif, les fonds d'investissement lui auraient apporté depuis 2001 quelque 400 millions de dollars. Mais la concurrence s'active. La plupart des grands groupes énergétiques, dont EDF en France, travaillent déjà sur les piles à combustible, qui pourraient aussi trouver des débouchés dans l'automobile. En 2009, le nombre de brevets accordés aux États-Unis était en moyenne trois fois plus élevé dans ce domaine que dans l'énergie solaire ou éolienne.

Regardez le reportage diffusé dans l'émission 60 Minutes de CBS

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Les victoires du Rwanda contre le sida

Mots clés : Sida, VIH, Rwanda, Afrique, Unicef, Nations unies

Par Marielle Court
18/06/2010 | Mise à jour : 21:43
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Des enfants infectés par le virus du sida soignés dansle service pédiatrique de l'hôpital de Kigali.
Des enfants infectés par le virus du sida soignés dansle service pédiatrique de l'hôpital de Kigali. Crédits photo : Tim A. Hetherington/PANOS-REA

En quatre ans, la proportion d'enfants infectés par le VIH via leur mère est passée de 11,2% à 4,1%.

De notre envoyée spéciale au Rwanda

«Mon fils est un rescapé du sida.» Lorsqu'elle s'exprime, Rose emploie des mots simples et secs. Ni emphase ni pudeur excessive, juste une histoire que partagent des milliers de jeunes femmes du Rwanda. Contaminées sans le savoir par le virus, leurs grossesses se sont transformées du jour au lendemain en cauchemar. «Je me suis dit que j'allais mourir», raconte Daphrose. Elle a découvert sa séropositivité en venant consulter pour la naissance de son troisième enfant.

C'est pour que ces histoires ne se transforment pas en désastre sanitaire et économique que les autorités du pays, avec un large appui de l'aide internationale (Fonds mondial contre le sida, le paludisme et la tuberculose, agences des Nations unies, Unicef, Unitaid et Pepfar), se sont lancées depuis quelques années dans une lutte acharnée contre la maladie. Avec un succès certain.

Grandes campagnes de prévention, diagnostics et traitements gratuits pour tous, surveillance étroite des grossesses à risque, sensibilisation des partenaires, distribution scrupuleuse des médicaments et maillage sanitaire du territoire sont les bases du système. Selon la dernière grande enquête démographique de santé, datée de 2005, 3% des Rwandais (15-49 ans) sont infectés par le VIH. Mais les femmes sont les plus touchées (3,6%), surtout les citadines (8,6%).

«Éviter la transmission du VIH de la mère à l'enfant est un des objectifs prioritaires du plan stratégique pour 2009-2012», insiste le Dr Anita Asiimwe, responsable de la CNLS (Commission nationale de lutte contre le sida). Dans un pays où l'on compte plus de cinq enfants par femmes, l'urgence était de les convaincre de se faire suivre, dépister et d'accoucher dans les centres de santé.

Cette première étape est en très bonne voie. Aujourd'hui, plus de 63% des femmes accouchent dans un dispensaire, alors qu'il n'y en avait qu'une sur cinq en 2005. Même succès pour les tests de dépistage, puisque 73% y consentent, contre 64% il y a trois ans. Le développement constant des centres de prévention de la transmission mère-enfant (PTME) adossés aux dispensaires répartis un peu partout dans le pays a été une des clés du succès. «Aujourd'hui, on en compte 373 (72% des formations sanitaires du pays), le premier date de 1999», rappelle Anita Asiimwe.

Antirétroviraux

Une prophylaxie adaptée est évidemment la deuxième clé du programme. «À mon septième mois de grossesse, on m'a fait prendre un médicament, puis un autre à la veille de mon accouchement », raconte Rose. Quel médicament ? «Je ne connais pas le nom », lâche-t-elle, plus soucieuse d'expliquer la suite heureuse pour son petit garçon accroché à sa jupe. «Lorsqu'il était bébé, je lui donnais quelques gouttes d'un sirop et puis je l'ai ramené au dispensaire à partir de 6 semaines pour des tests sanguins à intervalles réguliers jusqu'à ses 18 mois. C'est alors, et seulement alors, que l'on m'a confirmé qu'il était séronégatif. J'étais très heureuse. J'ai pu ensuite l'accompagner au dispensaire pour qu'il soit suivi.»

Selon la structure du ministère de la santé en charge du VIH, de la tuberculose et du paludisme (Trac Plus), la proportion d'enfants infectés par le VIH par leur mère est passée de 11,2% (2005) à 4,1% l'an dernier. «Le Rwanda est déterminé à atteindre des taux inférieurs à 2% comme dans les pays développés et peut espérer éliminer ce risque d'ici à 2012 », estime le Dr Placidie Mugwaneza, responsable des programmes de prévention sur le VIH au Trac Plus. «Jusqu'à présent, beaucoup d'enfants étaient contaminés au cours des premiers mois de la vie par le lait maternel. Un traitement antirétroviral pour la mère et l'enfant va être mis en place pour éviter cette situation », insiste le Dr Landry Tsague, responsable pour l'Unicef du Rwanda. Quant aux 10 000 enfants malades aujourd'hui, près de 73% d'entre eux bénéficient de médicaments antirétroviraux, ils étaient à peine 450 en 2004.

Selon le dernier rapport des Nations unies consacré à la lutte contre le sida, près de 111 millions de dollars ont été dépensés au Rwanda en 2008 (+33% par rapport à 2007). Après le gouvernement américain, qui en finance plus de la moitié (54%), et différentes ONG ou grands fonds internationaux (24%), le gouvernement rwandais arrive en troisième position (6%). Signe d'une volonté affirmée de la part d'un État qui, tout en occupant la 158e place dans l'indice de développement humain (ONU), a mis la santé en général et le sida en particulier au cœur de ses priorités.




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Tuesday, June 8, 2010

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EADS fait voler un avion aux algues

Mots clés : Biocarburants, Emissions de CO2, BERLIN, Jean Botti, EADS, Chubut, VTS, IGV

Par Véronique Guillermard
08/06/2010 | Mise à jour : 13:28
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EADS a fait voler ce mardi au salon aéronautique de Berlin le  Diamond DA42NG, un bi-moteur alimenté par un carburant produit à 100% à  partir d'algues.
EADS a fait voler ce mardi au salon aéronautique de Berlin le Diamond DA42NG, un bi-moteur alimenté par un carburant produit à 100% à partir d'algues. Crédits photo : EADS / Dannenberg

La maison mère d'Airbus a réussi à faire voler un avion avec un carburant dérivé à 100% d'algues. L'avionneur estime que les biocarburants pourraient représenter jusqu'à 30% du carburant avion utilisé d'ici à 2030.

Première mondiale dans l'histoire de l'aviation. EADS, maison mère d'Airbus, a fait voler ce mardi matin à Berlin où s'est ouvert le salon aéronautique allemand (ILA), un avion alimenté par un carburant produit à 100% à partir d'algues. L'appareil, un bi-moteur de construction autrichienne le Diamond DA42 NG (New Generation), volera tous les jours pendant toute la durée du salon jusqu'au 13 juin.

Pour faire voler cet avion, EADS a acheté la «quasi-totalité du kérosène aux algues actuellement produit dans le monde», estime Jean Botti, directeur de la technologie du géant européen de l'aéronautique. Il s'agit de micro-algues de culture élevées par la société allemande IGV. Il faut 100 kilos d'algues pour extraire 22 litres d'huile d'algues qui, une fois raffinée, fournira 21 litres de biocarburant. Le groupe argentin Chubut a réalisé la conversion de la matière première en bio-fioul et l'allemand VTS son adaptation aux besoins de l'aviation.

EADS juge cette première expérimentation prometteuse. Les algues offrent de nouvelles possibilités en matière de vols neutres en émissions de CO2. En effet, elles rejettent autant de dioxine qu'elles en ont absorbée pendant leur phase de développement. Concrètement, 100 kilos d'algues absorbent 182 kilos de CO2. «la solution idéale est donc de recycler le CO2 émis par l'industrie afin d'accélérer la croissance d'algues en vue de leur transformation en biocraburant», souligne Airbus. L'avionneur a calculé que «le carburant avancé pourrait constituer jusqu'à 30% du carburant avion utilisé d'ici 2030».

Pas de modification de l'appareil

Tout l'enjeu pour l'industrie du transport aérien - il représente environ 2% des émissions polluantes émises par l'homme - est d'avoir accès à un carburant alternatif bon marché et offrant les mêmes caractéristiques (pouvoir calorifique, stabilité et fiabilité, ne gelant pas en altitude..) que le kérosène classique. C'est pourquoi le biocarburant, pour autant qu'il soit possible de produire assez de matières premières qui ne sapent pas les ressources en eau ou en nourriture, est jugé très intéressant par les constructeurs car il peut être utilisé sur les flottes d'avions en service dans le monde sans modification de l'appareil ni de ses moteurs.

Airbus a décidé d'accélérer en matière de recherche sur les carburants dérivés de plantes ou de la biomasse : micro-algues, salicorne ou encore copeaux de bois. Ce premier vol du Diamond aux algues est donc une étape importante deux ans après une autre première mondiale, en février 2008 : le premier vol commercial effectué (entre Filton en Angleterre et Toulouse en France) d'un A 380 avec un moteur sur quatre alimenté en carburant de synthèse liquide dérivé du gaz naturel GTL.




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Sunday, June 6, 2010

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Le spectre d'une marée noire polaire

Un rapport récent de l'Institut norvégien de recherche sur la nature (Nina) conclut que les écosystèmes arctiques sont plus vulnérables à une marée noire que ceux de la mer du Nord, exploitée depuis trente ans.
Un rapport récent de l'Institut norvégien de recherche sur la nature (Nina) conclut que les écosystèmes arctiques sont plus vulnérables à une marée noire que ceux de la mer du Nord, exploitée depuis trente ans. Crédits photo : AP

L'isolement géographique de l'océan Arctique et le manque d'infrastructure rendraient hasardeuses les opérations de protection et de nettoyage dans ce bout du monde.


«L'inquiétude est effroyable à l'idée de voir la marée noire du Golfe se reproduire dans l'Arctique, ce serait une catastrophe irréversible», commentait ce jeudi Michel Rocard. L'ancien premier ministre, ambassadeur de France chargé des négociations sur les pôles, participait à une conférence sur les enjeux du Grand Nord (*).

En Norvège, «on interpelle les industriels sur leur capacité à réagir en cas de catastrophe», confirme Alf Hakon Hoel, chercheur en sciences politiques à l'Institut de recherche maritime de Tromso, principale ville norvégienne au-delà du cercle polaire. Dans les îles Lofoten, où la compagnie Statoil pèse de tout son poids pour chercher des hydrocarbures, les courants dominants pousseraient une marée noire vers les côtes. Une marée noire s'abattrait sur une zone maritime stratégique pour la reproduction des morues. Le projet des Lofoten fait l'objet d'un âpre débat politique en Norvège. De quoi faire imploser la coalition au pouvoir à Oslo.

Manque d'infrastructures

«Nous n'aurions pas le droit de forer en Norvège sans avoir un plan préparant tous les scénarios», veut rassurer Hege Norheim, ­vice-présidente de la compagnie nationale Statoil, chargée du Grand Nord, rencontrée au siège du géant, à Oslo. «En Norvège, avant d'avoir un permis d'exploration, il faut faire une analyse complète du système écologique d'abord. En cas de catastrophe, nous serions les seuls responsables.»

Les groupes pétroliers, Statoil ou Total, mènent des recherches sur la dispersion du pétrole dans une mer gelée. Les résultats d'un programme de quatre ans récemment achevé montrent que l'on peut brûler le pétrole plus facilement lorsque la banquise est formée. En cas de débâcle, cela devient plus problématique. Un rapport récent de l'Institut norvégien de recherche sur la nature (Nina) conclut pour sa part que les écosystèmes arctiques sont plus vulnérables à une marée noire que ceux de la mer du Nord, exploitée depuis trente ans. L'isolement géographique de l'océan Arctique et le manque d'infrastructure rendraient hasardeuses les opérations de protection et de nettoyage dans ce bout du monde.

Pour réduire le risque de marée noire, la Norvège et la Russie imposent depuis peu le passage des pétroliers à 12 milles nautiques du rivage, et non plus 4 milles, avec deux rails de navigation, est et ouest, bien séparés.

*Organisée à Paris par l'Ifri, Institut français des relations internationales, et l'ambassade de Norvège.







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Friday, June 4, 2010

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Environnement : la France se classe au 5e rang européen

Mots clés : classement, environnement, FRANCE, Yale, COLUMBIA

Par Marielle Court
02/06/2010 | Mise à jour : 22:24
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Les monts d'Auvergne.
Les monts d'Auvergne.

Notre pays progresse encore par rapport à l'an dernier et arrive en 7e position du classement mondial.

Bonne nouvelle pour la France : selon un classement établi conjointement par les universités américaines de Yale et de Columbia, notre pays est placé au 7e rang sur 163 en termes de performance environnementale (il se situe après l'Islande, la Suisse, le Costa Rica, la Suède, la Norvège et l'île Maurice). Dans l'Hexagone, ce résultat traduit une progression par rapport au précédent classement effectué en 2008. La France occupait alors la 10e place.

«Un beau coup de chapeau à la politique menée par la France», estime Chantal Jouanno, la secrétaire d'État à l'Écologie. «(Cela) montre surtout que l'on peut parfaitement concilier croissance économique et performance environnementale», ajoute-t-elle. «Ce classement montre que le niveau des revenus des pays est un déterminant majeur dans la réussite environnementale d'un pays», renchérit le communiqué de Yale.

Si ce raisonnement ne tient pas pour les États-Unis, qui n'occupent que la 61e place, et encore moins pour la Chine, à la 121e place, il s'applique en revanche à l'Europe, dont une vingtaine de membres se trouvent parmi les cinquante premiers. Ce constat transparaît également dans le classement de bon nombre de pays africains dont six d'entre eux ferment la marche (Niger, Togo, Angola, Mauritanie, République centrafricaine et Sierra Leone).

Dix grands indicateurs

Toutefois, «certains pays obtiennent des résultats meilleurs que ceux espérés, ce qui montre que les choix politiques influent également sur les performances», insiste Yale. C'est le cas du Chili, qui a fait d'importants investissements dans la protection de l'environnement et se place ainsi en 16e position, alors que son voisin argentin, «qui a beaucoup moins investi dans le contrôle de la pollution et dans la gestion de ses ressources naturelles», arbore le dossard numéro 70.

Pour effectuer ce palmarès, les scientifiques se sont appuyés sur dix grands indicateurs, dont l'impact de l'environnement sur la santé humaine, la qualité de l'air, la gestion de la ressource en eau, la gestion de la pêche ou de la forêt, les émissions de gaz à effet de serre, l'état de la biodiversité… La France affiche son meilleur score dans le domaine de la santé environnementale, notamment sur la gestion de ses déchets. En revanche, elle ne brille pas sur la sauvegarde de la biodiversité (56,4 sur 100), même si ce résultat la place au-dessus de la moyenne européenne. Cette question de la protection de la biodiversité est un point noir pour la plupart des 163 pays, précise encore l'étude, tout comme la pollution de l'air et ce qui a trait au changement climatique.

Des sources fragiles

Reste que l'ensemble de ces résultats repose parfois sur des sources fragiles. Certes, les universitaires se sont avant tout appuyés sur les statistiques fournies par la Banque mondiale ou par les grandes agences des Nations unies telles que la FAO (organisation pour l'alimentation et l'agriculture), ou l'UNFCCC (convention climat). «Mais beaucoup de données sont fournies par les gouvernements et ne sont donc soumises à aucune vérification», préviennent-ils . Tout en s'engageant à tout faire pour améliorer les données, Jay Emerson, professeur de statistiques à Yale, insiste : «Les résultats dégagés ne peuvent pas être plus pertinents que les statistiques qui les fondent. »

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