Wednesday, August 22, 2012

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Friday, August 17, 2012

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INCREIBLE

Russie : les Pussy Riot condamnées à 2 ans de prison

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Par lefigaro.fr Mis à jour | publié Réactions (199)
Les prévenues ont écouté attentivement le verdict, échangeant parfois des sourires et des rires.
Les prévenues ont écouté attentivement le verdict, échangeant parfois des sourires et des rires. Crédits photo : MAXIM SHEMETOV/RE

Les trois jeunes femmes ont été reconnues coupables d'incitation à la haine réligieuse et de hooliganisme pour avoir chanté, fin février, une «prière punk» anti-Poutine dans une cathédrale.

Le verdict de culpabilité ne faisait plus aucun doute. Mais la sévérité de la peine restait une inconnue. Les trois membres du groupe russe Pussy Riot ont été condamnées vendredi par un tribunal de Moscou à deux ans d'enfermement dans un camp. Les jeunes femmes ont été reconnues coupable de «hooliganisme» et d'«incitation à la haine religieuse» pour avoir chanté en février dernier une «prière punk» appelant la Sainte-Vierge à chasser Vladimir Poutine, dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou.
Cette sentence est moindre que celle requise. Le procureur avait réclamé trois ans de camp contre chacune d'elles en raison de leur casier judiciaire vierge et de leur situation familiale. Deux des jeunes femmes ont des enfants en bas âge. Pour les faits reprochés, les jeunes femmes de 22 à 30 ans risquaient jusqu'à sept ans de détention.
La juge a énuméré pendant trois heures le déroulement des faits, les propos des témoins de la scène, les déclarations des accusées. «Il n'est pas possible d'alléger les charges retenues» contre elles, estime la magistrate. Pour elle, il n'y a pas eu de «repentir» des prévenues. Les musiciennes ont «violé l'ordre public», ont «démontré une absence de sens moral et de respect de la société» et «offensé les sentiments religieux des croyants». Leur coup d'éclat a été motivé «par la haine religieuse» et a été prémidité, a justifié la juge. En outre, les Pussy Riot ont résisté aux tentatives d'évacuation de la sécurité de la cathédrale.
Les prévenues ont écouté attentivement le verdict, échangeant parfois des sourires et ont ri après l'annonce de leur sentence, alors que certaines personnes dans le public craient «honte, honte!».
Au début de leur procès, Nadezhda Tolokonnikova, Marina Alyokhina et Yekaterina Samutsevich avaient tenu à présenter leurs excuses aux fidèles orthodoxes pour leur «faute éthique». «Nous avons commis une infraction administrative, mais ce procès est devenu une affaire criminelle sous l'influence des élites policières, politiques et spirituelles de ce pays», dénonçait fin juillet une des chanteuses.

La juge a dû être protégée

Avec leur performance, les Pussy Riot dénonçaient la proximité de l'Église orthodoxe avec le pouvoir. Le patriarche Kirill avait ainsi soutenu Vladimir Poutine lors de la présidentielle du printemps. En Russie, l'affaire a profondément divisé la société, de nombreux prêtres et fidèles dénonçant la profanation de la cathédrale et une attaque en règle contre l'Église. Mais d'autres, y compris au sein de l'Église, ont jugé les poursuites à leur encontre et leur maintien en détention disproportionnés par rapport aux faits reprochés.
La tension est telle que la juge chargée du procès, Marina Syrova, a été placée jeudi sous protection de l'Etat suite à des menaces proférées par des partisans du groupe. Vendredi, jour du verdict, des sympathisants des jeunes femmes se sont rassemblés devant le tribunal. Plusieurs arrestations ont eu lieu, dont celle du champion d'échecs devenu opposant Garry Kasparov. Des militants du Parti libéral-démocrate (LDPR, ultranationaliste) ont eux défilé en faveur de l'Église orthodoxe russe.

L'ombre du Kremlin

Le sort des Pussy Riot, qui ont déjà passé cinq mois en détention et se sont plaintes de mauvais traitements, a été suivi avec attention à l'étranger. Plusieurs stars de renom comme Madonna, Sting, Peter Gabriel ou Paul McCartney ont apporté leur soutien aux chanteuses. De nombreux rassemblements en leur faveur étaient prévus à l'étranger, à Varsovie, à Sydney en passant par Paris et New York.
Face à l'impact de l'affaire, le président russe, Vladimir Poutine, a semblé plaider début août en faveur d'une certaine indulgence, estimant que les jeunes femmes ne devaient pas être jugées «trop sévèrement». Le verdict de vendredi sera regardé comme un indicateur de la tolérance du Kremlin en cas de contestation. «Ne pas penser que Vladimir Poutine choisira lui-même les sentences des Pussy Riot est inimaginable», prophétisait le mari de l'une d'entre elles.



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Russie : des camps pour femmes hérités du Goulag

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Par Madeleine Leroyer Mis à jour | publié Réactions (92)
Le camp pénitentiaire pour femmes de Mozhaisk, à 100 km de Moscou.
Le camp pénitentiaire pour femmes de Mozhaisk, à 100 km de Moscou. Crédits photo : ANDREY BULBASHOV/AFP

Les camps auxquels les trois membres de Pussy Riot sont condamnées abritent quelque 640.000 prisonniers, dont près de 52.000 femmes.

«La colonie, ça a été un choc. Je suis arrivée au début de l'hiver, la neige tombait sans discontinuer. J'ai vu une foule de femmes identiques, portant les mêmes vestes grises en coton matelassé et les mêmes foulards sur la tête.» C'est ainsi que Svetlana Bakhmina décrit son entrée à la colonie n°14, située dans le village de Partsa, à 450 km au sud-ouest de Moscou. Comme beaucoup de Moscovites, Svetlana Bakhmina, condamnée pour détournement de fonds dans le cadre de l'affaire Ioukos, a purgé sa peine loin des siens, dans le district de Zoubovo-Poliana, un morceau de Mordovie à peine grand comme les Yvelines où, le long d'une même route, défilent les palissades grises de 17 colonies.
Hérités du Goulag, le système pénitentiaire russe en a conservé les camps. Derrière les barbelés, des baraques de 100 ou 200 lits, une cour, une cantine, une zone de «quarantaine» pour les nouveaux arrivants, une infirmerie et une usine, où travaillent les détenues, moyennant un petit salaire.

«Aucune intimité»

Les journées, raconte Svetlana, s'y répètent à l'identique: «Réveil à 6 heures, appel dans la cour. À 7 heures, petit déjeuner, puis départ pour le travail. À 13 heures, cantine, puis retour au travail, jusqu'à 16 ou 17 heures. À 18 heures inspection, puis dîner. Extinction des feux à 22 heures.» Elle dit aussi le déchirement de n'avoir pas vu grandir ses deux fils. Outre les six visites courtes accordées dans l'année, les détenues peuvent prétendre à quatre «parloirs familiaux» de trois jours, dans un petit studio mis à disposition. Son mari n'a jamais voulu y conduire les enfants. «Dans sa structure même, la colonie est un univers d'hommes. Il n'y a aucun espace d'intimité. Cela casse complètement les repères de genre. Pour beaucoup de détenues, c'est très traumatisant», relève Lioudmila Alpern, du Centre d'action pour la réforme de la politique pénale. Depuis plus de vingt ans, cette sociologue milite pour les droits des détenues, «un contingent marginal, qui n'intéresse personne». Pour preuve, elle avance sa première victoire: avoir obtenu, à la fin des années 1990, l'obligation légale de fournir des protections périodiques aux détenues.
Selon le Service fédéral d'application des peines, en 2011, la Russie comptait quelque 640.000 prisonniers, dont près de 52.000 femmes. «Les femmes sont particulièrement exposées aux malversations de l'administration pénitentiaire, car elles ne résistent pas, elles intériorisent la violence. Historiquement, seules les détenues politiques se sont distinguées par leur insoumission», observe Lioudmila Alpern.
Dans Grise est la couleur de l'espoir, la dissidente soviétique Irina Ratouchinskaïa écrit: «Nous vivons derrière des barbelés, on nous a tout pris, on nous a séparés de nos amis et de nos familles, mais tant que nous ne participons pas(à ce système, NDLR),nous sommes libres.» Près de trente ans plus tard, les Pussy Riot professent la même insubordination. Au dernier jour du procès, Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, a lancé à la juge: «Derrière nos barreaux, nous sommes plus libres que ceux qui nous accusent.»




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Monday, August 13, 2012

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Une nouvelle vie pour le village olympique

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Par Jean-Bernard Litzler Mis à jour | publié Réactions (34)
Après avoir accueilli jusqu'à 17.000 agents et athlètes, le village olympique se transformera en 2818 habitations. Crédits photo: DR
Après avoir accueilli jusqu'à 17.000 agents et athlètes, le village olympique se transformera en 2818 habitations. Crédits photo: DR

Au cœur d'un vaste projet de rénovation urbaine, le site d'accueil des Jeux olympiques doit devenir rapidement un nouveau quartier de Londres, East Village.

Pas de répit pour les sites olympiques londoniens. Si la flamme vient de s'éteindre, les lieux auront rapidement une nouvelle vie. Ils termineront leur carrière purement sportive avec l'accueil des Jeux paralympiques du 29 août au 9 septembre avant de devenir l'un des fers de lance du renouveau urbain de l'Est londonien. Avec un prix du mètre carré qui avoisine les 10.000 euros et des loyers qui sont redevenus les plus chers d'Europe (voir cette étude du cabinet ECA international), pas question de laisser se développer ici une friche urbaine ou de laisser des installations à l'abandon.

Les immeubles logeant les sportifs à Londres. Crédits photo: DR
Les immeubles logeant les sportifs à Londres. Crédits photo: DR
Après avoir accueilli jusqu'à 17.000 agents et athlètes, le village olympique se transformera en 2818 habitations dont 1379 logements sociaux, le reste étant destiné à la vente ou à la location. Tout a été prévu pour suivre la devise des lieux: «Des lits pour les athlètes, des maisons pour les Londoniens.» L'hébergement des sportifs comprenait en effet de nombreuses cloisons démontables qui seront rapidement retirées pour diminuer le nombre de chambres, créer des salons, installer des cuisines et de nouvelles moquettes ou parquets. Au final, la gamme de logements s'étalera du studio à la maison de ville.
Le nouveau quartier résidentiel prendra le nom d'East Village et bénéficiera de nouveaux parcs, d'espaces verts, ainsi que d'un réseau de transports efficace. Pour compléter le tout, un vaste centre pédagogique ouvrira ses portes dès septembre 2013. Incluant crèche, école maternelle, primaire et secondaire, la Chobham Academy proposera un enseignement gratuit «de calibre international» et pourra accueillir jusqu'à 1800 élèves. Enfin, de nouveaux équipements médicaux devraient compléter le tout.

Le parc olympique à Londres. Crédits photo: DR
Le parc olympique à Londres. Crédits photo: DR
Quant au parc olympique, il ne sera pas en reste. D'ici à 2014, il est appelé à devenir l'un des plus grands parcs urbains d'Europe. Confiés à des cabinets d'architectes, les 226 hectares du site accueilleront cafés, aires de jeu, salles de concerts, espaces culturels et de repos. Avec une touche écolo: les concepteurs promettent que l'on pourra manipuler les systèmes d'irrigation des plantes, observer des insectes ou même construire sa cabane. Rebaptisé «Queen Elizabeth Park», l'endroit ouvrira dès le printemps 2013 pour sa partie nord, le reste devant suivre au plus tard en juin 2014.

Les exemples à suivre… ou pas


Des logements reconvertis à Barcelone. Crédits photo: Flickr
Des logements reconvertis à Barcelone. Crédits photo: Flickr
MODÈLE - Avec ses Jeux olympiques en 1992, Barcelone a prouvé qu'il était possible de se servir de l'événement pour remodeler profondément et durablement une ville. Le quartier du village olympique a notamment permis d'étendre la ville vers le front de mer.
GÂCHIS - La Grèce a dépensé 13 milliards d'euros pour ses Jeux en 2004, et bon nombre des infrastructures construites à l'époque sont aujourd'hui à l'abandon. Pire, l'entretien de certains sites inutiles continue à coûter cher, et la facture totale de l'aventure olympique serait responsable pour 2 à 3%, selon le CIO, de l'augmentation de la dette extérieure du pays.

Le village olympique à Montréal. Crédits photo: Geneviève Ducret/Flickr
Le village olympique à Montréal. Crédits photo: Geneviève Ducret/Flickr
EN VENTE - Ces deux pyramides de 23 étages ont accueilli les athlètes des JO de Montréal en 1976. La structure compte actuellement 980 appartements principalement loués à des personnes âgées et est actuellement en vente. La transaction pourrait relancer des projets d'aménagement des vastes terrains qui entourent les deux immeubles.