Saturday, September 18, 2010

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Le parc du Serengeti menacé par un projet routier

Mots clés : parc du Serengeti, Serengeti, gnous, TANZANIE

Par Yves Miserey
16/09/2010 | Mise à jour : 08:21
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Un troupeau de gnous dans le parc du Serengeti. Leur migration pourrait être entravé par le projet de route.
Un troupeau de gnous dans le parc du Serengeti. Leur migration pourrait être entravé par le projet de route. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS

Le président tanzanien a assuré que le chantier devrait débuter en 2012.

«Le projet de construction d'une route à deux voies sur plus de 50 kilomètres à l'intérieur du parc national du Serengeti doit être abandonné. Cette route pourrait causer un désastre environnemental en entravant la migration des grands herbivores» , explique une vingtaine de scientifiques spécialisés dans la conservation de la faune africaine. Ils publient ce jeudi une tribune dansla revue Nature , où ils soulignent qu'une autre solution est possible. Une route contournant le parc par le sud aurait, en effet, l'avantage de désenclaver une région agricole densément peuplée alors que celle traversant le parc serait un simple couloir de circulation.

Pétition internationale

Le projet est évoqué depuis 2005. Il a été confirmé en mai et en juillet par le président Jakaya Kikwete. Il a fait valoir que les habitants de tous les pays ont droit au développement. La revue Nature rapporte toutefois dans son éditorial que, selon certains observateurs, le gouvernement chinois serait prêt à financer le chantier, évalué à 480 millions de dollars. Les Chinois pourraient acheminer par cette route les matières premières des régions situées à l'ouest du Serengeti.


Une pétition internationale circule déjà contre le projet. Plusieurs tour-opérateurs ont menacé de boycotter la Tanzanie. Le Kenya, le grand voisin, a lui aussi demandé au gouvernement tanzanien de renoncer à cette route. En effet, durant la saison sèche, un grand nombre d'herbivores du Serengeti vont se réfugier dans la réserve du Masai Mara, dans le sud-ouest du Kenya, qui accueille chaque année de très nombreux visiteurs. Le tourisme est la première source de devises du Kenya.

Le parc du Serengeti stricto sensu couvre près de 15.000 km 2, soit plus que l'ensemble des parcs nationaux français réunis. Il est encore plus étendu si l'on ajoute les aires du Ngorongoro et du Loliondo qui le jouxtent à l'est. C'est le dernier écosystème de la planète où les herbivores effectuent des migrations saisonnières. Pendant la saison humide, les herbes du Serengeti nourrissent plus de 1,3 million de gnous, des centaines de milliers de zèbres et de gazelles, qui, à leur tour, servent de nourriture aux grands fauves.

Si la route coupait le Serengeti, elle empêcherait les déplacements de milliers d'animaux. Ces derniers ne trouveraient plus d'herbe ni d'eau lors de la saison sèche. Les populations pourraient passer de près de 2 millions à 300.000 grands herbivores. «Une route, c'est une barrière pour les gnous ou les zèbres» , confirme Sophie Grange, de l'université de Witwatersrand (Afrique du Sud), qui a longtemps travaillé au Serengeti. Les voitures roulant vite, des clôtures doivent être installées pour éviter les accidents. «La route favoriserait le braconnage» , ajoute Patrick Duncan, du CNRS, qui connaît bien les parcs d'Afrique australe.






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Thursday, September 2, 2010


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Primer vuelo de Cri-Cri, un avión eléctrico

La nueva aeronave es acrobática, tiene cuatro motores y funciona con baterías

EL PAÍS - Madrid - 02/09/2010


Cri-Cri, el primer tetramotor completamente eléctrico, ha efectuado su vuelo inaugural en el aeropuerto de Le Bourget (cerca de París). El avión, que fue presentado en este mismo escenario el pasado mes de junio, despegó a las 11.12 y regresó a tierra a los siete minutos.


Durante el despegue y el ascenso no se produjeron vibraciones ni complicaciones y la maniobrabilidad fue excelente, informa la empresa EADS , que ha desarrollado el nuevo vehículo acrobático a través de su filial Innovation Works y con la empresa Aero Composites Saintonge y la asociación Green Cri-Cri.

Todos los sistemas funcionaron bien. "El aparato se desplaza con suavidad y es mucho menos ruidoso que un avión con propulsión convencional", comentó Didier Esteyne, el piloto que estrenó el Cri-Cri. "Este es sólo el comienzo, todavía nos queda mucho por aprender. Las maniobras acrobáticas podremos empezarlas tras realizar cinco horas de vuelo y 15 aterrizajes".

No se espera que en un futuro cercano, las baterías sean capaces de propulsar aviones de gran tamaño. "Cri-Cri es un demostrador de bajo coste que sirve para integrar sistemas basados en tecnologías eléctricas a fin de apoyar proyectos como nuestro concepto de propulsión híbrida para helicópteros", declaró Jean Botti, Director Técnico de EADS. "Esperamos obtener con él mucha información útil sobre este proyecto".

Este aparato reúne, según explica EADS, numerosas tecnologías innovadoras, como las estructuras ligeras en materiales compuestos -que hacen posible reducir la masa y compensar el sobrepeso de las baterías-, los cuatro motores eléctricos sin escobillas, de hélices contrarotatorias - que se encargan de suministrar propulsión sin emitir dióxido de carbono con una considerable reducción de ruidos con respecto a los motores térmicos-, y las baterías de litio. Tiene 30 minutos de autonomía a 110 kilómetros por hora en vuelo de crucero, 15 minutos de autonomía en vuelo acrobático (con picos de velocidad de 250 kilómetros por hora y una velocidad de ascenso de aproximadamente 5,3 metros por segundo).