Monday, June 20, 2011

FOPLADE-

L'avion du futur sera plus électrique

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Par Véronique Guillermard
20/06/2011 | Mise à jour : 16:29

La filière aéronautique se mobilise pour réduire la consommation de carburant.


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C'est la nouvelle frontière de l'aéronautique : installer «la fée électricité» à bord des avions afin d'alléger le poids et donc la consommation de carburant. Loin de projets plus lointains d'avions-fusées, l'appareil de demain sera plus électrique. Il pointe déjà le bout du nez sur les pistes des aéroports du monde entier. Airbus, avec le motoriste Safran, a réalisé la première percée mondiale en 2007, en décidant d'électrifier le fonctionnement des inverseurs de poussée des nacelles de l'A 380. Pour la première fois, l'électricité ne servait pas seulement à chauffer les plats servis à bord ou à regarder des films. D'ici à la fin 2011, Boeing mettra en service le B 787 Dreamliner, le plus électrique des avions de ligne jamais conçu avec une puissance installée de 1,4 mégawatt, soit le double de l'A 380. La filière étudie comment aller plus loin. «Hormis la propulsion, l'avion a besoin d'énergie pour fonctionner, alimenter l'éclairage de la cabine, actionner les pompes à eau, l'air pressurisé, la climatisation… Aujourd'hui, ce sont des pompes et des tuyaux dans lesquels circulent des fluides qui assurent ces fonctions. La fiabilité est entachée par des problèmes de fuites. D'où des systèmes redondants. Et tout cela pèse très lourd», explique Olivier Horaist, PDG d'Hispano-Suiza, filiale de Safran en charge du programme avion électrique. Le grand défi est de réussir à actionner les commandes de vol (gouvernes et volets) et les trains d'atterrissage dont le «rangement» après le décollage exige beaucoup d'énergie, grâce à l'électricité.

Des moteurs plus discrets et moins gourmands

Pour gagner cette bataille, les industriels sont engagés dans une course où l'américain Hamilton Sundstrand, partenaire du français Zodiac, a pris des positions mondiales grâce sa maîtrise de la distribution d'énergie.

Sera-t-il un jour possible de doter un avion qui, contrairement à une automobile, a besoin d'une puissance phénoménale pour s'arracher du sol, d'un moteur 100 % électrique ? «Le solaire est difficile à exploiter, le plus prometteur ce sont les piles à hydrogène. Le gros sujet pour Airbus au-delà de la ligne d'horizon, vers 2050, c'est le développement d'un moteur électrique aéronautique», se projette Christian Scherer, directeur des programmes futurs d'Airbus.

Parallèlement, constructeurs et pétroliers accélèrent pour développer une filière de carburants bio ou de synthèse tout en améliorant les performances des moteurs pour les rendre moins gourmands en carburant, moins polluants et plus discrets. Un vrai défi car, à chaque nouvelle génération, les appareils sont plus gros. C'est le cas du super-jumbo A 380 qui consomme pourtant moins qu'un Boeing 747 d'ancienne génération grâce à ses nouveaux réacteurs. Le Trent 900 de Rolls Royce et le GP7200 d'Engine Alliance ont permis d'abaisser la consommation à 3 litres de kérosène par passager aux 100 km contre 4 litres en moyenne pour la flotte mondiale.

«L'objectif très ambitieux est de réduire les coûts d'exploitation des compagnies de 10 %, cela signifie une réduction de la consommation de carburant de 25 % », souligne Christian Scherer. Les A 320 de nouvelle génération, prévus aux alentours de 2025, ont cet objectif.

À plus court terme, rien n'interdit de couper le moteur lorsque l'avion ne vole pas et se déplace sur le tarmac des aéroports. Les industriels ont imaginé le «green taxi» qui apporterait un gain de carburant de 2 à 3 %.


Une cabine plus confortable : des loisirs démultipliés


Lumière blafarde, confort spartiate, espace restreint, bruits intempestifs… Les voyages long-courriers mettent les passagers à rude épreuve. Surtout en classe éco. Tout commence à la porte de l'avion. «La perception des clients est toujours la même : quel que soit le type d'appareil, on entre par la cuisine. Et cette cuisine est industrielle, utilitaire et pas accueillante», résume Maurice Pinault, membre du directoire de Zodiac, spécialiste de l'aménagement cabine, du sol au plafond.

Tout cela est en train de changer. L'Airbus A 380 a joué un rôle de précurseur avec des cabines établissant de nouveaux standards en termes d'esthétisme et de confort. Les Boeing B 787 Dreamliner et Airbus A 350, les nouveaux long-courriers des deux rivaux, offriront de nouvelles possibilités pour rendre la vie plus agréable à bord. Mais tout dépendra des compagnies aériennes qui ont le dernier mot en matière d'aménagement de la cabine. «C'est un choix présidentiel. La cabine qui est l'interface avec le passager est le seul moyen de se différencier de la concurrence», souligne Olivier Zarrouati, président du directoire de Zodiac. «Jusqu'ici, les compagnies changeaient la configuration et le décor tous les dix ou quinze ans. Il est probable qu'elles opteront pour des cycles plus courts afin de s'adapter aux variations de la demande», estime Maurice Pinault.

À l'avenir, les passagers entreront à bord de l'avion dans un salon d'accueil haut de plafond avec un espace dégagé entre les classes éco et business. L'éclairage par LED sera sophistiqué avec une lumière plus chaude, plus douce ou plus bleutée imitant la voûte céleste, en fonction des étapes du vol. Plusieurs équipements seront moins bruyants, des chariots (les galeys) véhiculant boissons et repas, aux toilettes, plus propres et plus design. Globalement, les passagers auront plus d'espace, surtout en classe éco. Que ce soit pour loger leur bagage cabine, se déplacer entre des rangées plus larges, se reposer ou se distraire assis sur des sièges à la fois plus confortables et plus légers. Le siège constitue un double défi, celui du confort et de la légèreté dans le cadre de normes de sécurité très strictes. Il s'est beaucoup allégé en dix ans, son poids tombant de 14 kg par passager à 8 kg en moyenne. Et même 7,5 kg pour le DragonFly, le tout nouveau siège destiné aux avions moyen-courriers, développé par Zodiac. Les gains sont énormes : «Sur un long-courrier, un gain de 2 kg par siège représente 1,8 tonne de charge utile de gagné», calcule Maurice Pinault. En réduisant l'épaisseur des sièges sans sacrifier le confort, les passagers retrouvent de l'aisance au niveau des genoux.

L'autre grande bataille est celle du divertissement en vol. Des écrans plus grands, des télécommandes intuitives sur le modèle des smartphones, l'accès à des milliers de programmes et «App Stores» (vidéos, jeux, télévisions) : Thales et Panasonic, le duopole de choc des loisirs à bord, appelé IFE par la profession, se livrent à une course à l'innovation. Après les B 787 de Qatar Airways, le Top Series Avant, le dernier bijou high-tech développé par Thales, a été choisi par la compagnie de Doha pour équiper ses A 350 à partir de 2013. Le contrat attend encore d'être signé. «De conception modulaire, il sera décliné spécialement pour équiper le C 919 du chinois Comac» , souligne Stuart Dunleavy, en charge du marketing IFE de Thales. Quant aux connexions par satellite à Internet, il faudra attendre la mise en service de la constellation Immarsat en 2014 pour y accéder à bord d'un avion.

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Monday, June 6, 2011

FOPLADE-

México no aprovechó venta de bonos de carbono

Credito:

Yolanda Morales / El Economista

Tras haber sido el cuarto mayor vendedor de bonos de carbono a nivel mundial en el 2008, con un mercado cuyo valor sólo para México fue de 80 millones de dólares, el país se rezagó y hoy participa con apenas 1.54% del mercado, lamentó el socio de la Práctica de Asesoría en Riesgos de KPMG México, Jesús González.

De acuerdo con el experto, sólo una industria en el país aprovechó las ventajas de emitir estos certificados de reducción de contaminantes, la cual fue de granjas avícolas y porcinas que representan 85% del mercado mexicano de transacciones de bonos de carbono.

“Sólo una industria y algunos proyectos aislados en México aprovecharon la oportunidad de vender certificados de reducción de emisiones de gases contaminantes y fue por la falta de iniciativa de cámaras y de industrias específicas que desaprovecharon el obtener dinero a través de los bonos”, observó.

Actualmente, ese mercado de bonos de carbono, cuyo valor total mundial supera los 143,735 millones de dólares, según el Banco Mundial, se está extinguiendo, pues el acuerdo de reducción de 5% de los gases contaminantes que dio origen a las transacciones de estos certificados de emisión de gases contaminantes vence el último día del 2012.

“Era un negociazo que dejamos ir, pues le pagaban a las empresas por mejorar sus procesos productivos, recibirían más dinero y además dejarían de contaminar. México lo desaprovechó. En Pemex y en la Comisión Federal de Electricidad había un alto potencial de negocio que nunca se aprovechó”, lamentó.

DINERO POR NO CONTAMINAR

Los bonos de carbono son Certificaciones de Reducción de Emisiones (CER) de bióxido de carbono (CO2) y otros Gases de Efecto Invernadero que extiende la Organización de las Naciones Unidas, cuando las empresas consiguen reducir estas emisiones nocivas al ambiente. Esto a cambio de incentivos económicos para quien participe y contribuya con este ejercicio.

Pero realmente quienes tienen la obligación de reducir las emisiones son los países industrializados que firmaron el Protocolo de Kyoto en 1997 y son identificados como Anexo 1, esto según el Banco Mundial, que es el principal fideicomisario de fondos de inversión de bonos de carbono.

México es, junto con los países emergentes latinoamericanos, un país no obligado a reducir, aunque sí es firmante del mismo Protocolo.

Esto significa que si logra bajar las emisiones contaminantes puede comercializar este proceso y venderlo a los países obligados, los industrializados, para que ellos consigan sus metas anuales de reducción de contaminantes, se puede leer en el apartado de Carbon Finance que tiene el Banco Mundial en su página.



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FOPLADE- SIDA.

INFOGRAPHIE - Le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH est passée de 3,1 à 2,6 millions entre 1999 et 2009. Parallèlement, le nombre de décès liés à la maladie diminue.

Le sida sévit depuis 30 ans et la découverte avérée du premier cas le 5 juin 1981. A cette époque, on ne connait pas encore le VIH et le mode de contamination de la maladie reste mystérieux. En 20 ans, le sida se répand dans le monde entier. Hommes, femmes, enfants, l'épidémie fait près de 40 millions de morts entre 1981 et 2010. Les chiffres dévoilés en décembre 2010 par le Programme commun des Nations unies sur le VIH/Sida (Onusida) sont toutefois encourageants. Au moins en partie.

Le nombre de personnes nouvellement infectées n'a cessé de diminuer entre 2001 et 2009. L'épidémie marque le pas. Autre point de satisfaction, le nombre de morts chaque année n'a pas augmenté entre 2001 et 2009. Il était pourtant passé par un pic de 2,1 millions de morts annuels en 2004... Il faut d'ailleurs voir dans cette bonne nouvelle une des explications du nombre grandissant de personnes vivant avec le VIH. Les antirétroviraux expliquent quant à eux en majeure partie cette baisse de mortalité.

Au niveau des disparités géographiques, l'Afrique subsaharienne reste le continent le plus touché par la maladie. A tel point qu'une échelle spécifique a dû être utilisée pour ne pas empiéter sur les autres zones géographiques sur la carte ci-dessus. Les dispositifs de mise à disposition d'antirétroviraux aux plus démunis ont toutefois permis de limiter le nombre de morts annuels à partir de 2005.

L'Europe et les États-unis ont de leur côté réussi à diviser par plus de deux le nombre de morts liés à cette maladie entre 1991 et 2009 (de 80.000 à 35.000) tout en limitant sa propagation. Des résultats positifs qui sont le fruit d'une politique de santé publique ambitieuse qui doit être poursuivie pour ne pas observer une recrudescence de la maladie.

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